L'objectif, pour la Ville de Millau en partenariat avec Millau Assainissement, est d’inspecter les canalisations et d’éliminer les dépôts et racines qui peuvent l’obstruer, en complément des opérations de curage régulières ; mais aussi d’évaluer l’état du collecteur.
Le collecteur est une buse de gros diamètre collectant les eaux usées et débutant au niveau du Centre sportif Alice Milliat, longeant le Tarn, jusqu'à la station d'épuration localisée à Creissels. « C’est le plus gros collecteur de la ville avec une moyenne de débit d’eau de 5200 m3/jour et des diamètres de canalisations atteignant 1,20 mètres. » précise Vincent Lemattre, chef d’exploitation de Millau Assainissement.
Le camion hydrocureur démarrera au niveau du parking de la rue des Ondes, près du pont Lerouge pour effectuer ces travaux. Trois portions seront particulièrement ciblées, entre le Pont Lerouge et la rue Calixtine Bac, soit sur 1260 mètres linéaires.

Des travaux sur 1260 mètres linéaires
Les travaux seront réalisés en trois phases : l’inspection télévisuelle (avec caméra) et l’injection d’eau à haute pression ; la destruction des racines et dépôts, et une nouvelle inspection des canalisations. Au préalable, une opération de curage du dessableur, près de la déchèterie communale, sera réalisée pour garantir son efficacité lors de l’opération d’hydrocurage.
Pour cette opération d’ampleur, des engins spécialisés sont mobilisés : hydrocureuses avec têtes à chaînes (pour couper les racines) et chenillard (petit engin à chenilles utilisé lorsque le réseau est inaccessible pour l’hydrocureuse).

Une opération de nuit au départ
Les travaux seront réalisés les lundis, mardis, mercredis et jeudis de nuit, de 20h du soir à 8h du matin durant la première semaine, lorsque les débits d’eaux usées sont moins importants, afin de garantir le succès de l’opération. La suite de l’opération, (le traitement des racines), sera menée en journée. Le bruit de l'hydrocureur sera perceptible par les riverains du Tarn, mais cette gêne est nécessaire au regard de l’enjeu. « Ces nuisances sont incontournables pour maintenir notre assainissement » regrette Séverine Peyretout, conseillère municipale déléguée à l’écologie, qui précise que le coût de cette opération est de 64 000 euros.
« Un réseau d’eau plus fiable et plus sûr »
« Comme pour les travaux entrepris sur le boulevard de l’Ayrolle et sur l’avenue de la République où le réseau d’eau unitaire va passer en réseau séparatif, notre objectif est d’avoir un réseau d’eau plus fiable et plus sûr » Séverine Peyretout, conseillère municipale déléguée à l’écologie.